mercredi 14 avril 2010

Entre la stade du miroir et de la régression : tout un programme

Mes loulous grandissent et passent un à un les stades du développement : alors où en sommes nous ??

Pour Waissim, l'heure est au stade du miroir : Dès que je cherche Waissim, je sais où le trouver : debout devant le miroir à s'embrasser !!

Jacques Lacan (psychanaliste) a été un des premiers à attribuer un rôle fondamental à cette reconnaisance de sa propre image dans le miroir.

Il a souligné le fait qu'il s'agit d'une phase décisive du dévelopement du petit enfant, absolument nécessaire à la formation de la notion de soi.
Les jeux de miroir sont donc d'une aide précieuse (et peu contraignante !) pour l'eveil de bébé !

Pour Malik, stade plus délicat celui que Gesell (pédiatre américain) nomme la "période de transition" : les apprentissages s'enchainent à une vitesse importante (langage, compréhension, afffectivité, ...) et sont rythmés par des phases - difficiles pour les parents mais - nécessaires pour l'enfant : les phases de régression.

En surfant sur Internet, j'ai découvert une phase méconnue de regression : celle qui a lieu à 3 ans et que vit actuellement Malik. Depuis 10 jours il veut que je l'aide à manger, à grimper sur les jeux exterieurs, ... alors qu'il était totalement autonome avant, il a changé ses pleurs en cris de nourisson (au secours !!!). Bref de la patience, beaucoup de patience.

Pour comprendre cette régression , voici un article trouvé sur le site Enfants.com :

Pourquoi il fait le bébé ?

Un mouvement de recul cache toujours une cause. Quelle qu'elle soit, elle traduit un désir de se rassurer.

■Une identité à se forger. Autour de 3 ans, votre enfant a pris conscience de sa place dans la famille. Aujourd'hui, il commence à se poser des questions sur sa place sur terre ! C'est le début des grandes questions existentielles telles que « Ça fait quoi quand on meurt? », « Où j'étais avant de naître ? » Cette nouvelle recherche ne va pas sans angoisse et certains enfants marquent une hésitation avant de se lancer vers l'inconnu.

■De nouveaux repères à apprivoiser. Déménagement, changement d'école, reprise de votre travail, maladie d'un proche... Votre enfant n'a pas encore de notion de temps ou d'espace. La peur qui découle d'un nouvel événement peut l'amener à vouloir régresser dans une situation qu'il connaît bien : celle du bébé !

■Un changement de statut. Si un ^petit frère ou une petite sœur est arrivé, sa place dans la famille n'est plus la même. Et cela lui pose question. Il est devenu « grand ». Vous, ses parents semblez vous éloigner pour vous occuper du bébé. Comment savoir si vous l'aimez encore ? En redevenant petit : refaire pipi au lit, retrouver les couches, le biberon... Des sensations de plaisir dont il a la nostalgie.

■L'apprentissage de l'autonomie. En grandissant, on doit assumer des responsabilités pas toujours drôles : manger et s'habiller tout seul, ranger ses jouets... Et si pour esquiver ces nouvelles tâches, on faisait croire à papa-maman qu'on ne sait plus ?

Comment l'aider à ne plus faire le bébé et grandir ?

■Prenez un moment avec lui, seul à seul. Pas toujours facile quand, par exemple, vous avez moins de temps, ou si le bébé vous réclame aussi... En alternant avec le papa, il est cependant important de faire sentir à votre enfant que vous pouvez vous rendre disponible uniquement pour lui. Quelle que soit la cause de la régression de votre enfant, il est important qu'elle puisse être entendue.

■Montrez-lui les avantages à être grand plutôt que de redevenir bébé : jouer à un jeud e société adapté à son âge, apprendre à nager ou commencer le judo ou la musique... L'apprentissage de ces nouvelles acquisitions ne manquera pas de stimuler sa curiosité naturelle et, ainsi, lui donnera envie d'avancer.

■Ne dramatisez pas. Inutile de gronder ou de punir. Si, par exemple, il recommence à faire pipi au lit ou réclame plus souvent sa tétine, n'hésitez pas à en parler avec lui en lui expliquant que vous avez conscience que des choses ont changé pour lui. Sans le conforter, vous lui montrez que vous comprenez la situation et ses sentiments.

■Ne comptez pas les jours. Vous vous demandez peut-être combien de temps va durer cette période de régression ? Le temps pour votre enfant de se réhabituer à la nouvelle situation.

■Apprenez aussi à avoir confiance en lui : si votre enfant recule... c'est pour mieux sauter.

Allez courage à toutes les mamans qui passent par ce stade : la régression est une preuve que votre enfant grandit !!!

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